Dans son ouvrage "Stakeholder Capitalism", Le Professeur Klaus Schwab identifie différentes vagues de globalisation qui chronologiquement correspondent à des découvertes géographiques et technologiques. Il en vient donc à analyser la "Globalisation 4.0" qui s'intègre parfaitement dans notre nouvelle économie digitale.

"La globalisation - écrit Schwab, - est, en théorie, une force positive mais en pratique elle ne peut être une force positive que si des garde-fous garantissent qu'elle bénéficie à tous et assure résilience et souveraineté".  ("Stakeholder Capitalism"-  p. 108).

On retrouvera un point de vue à peine plus tranché dans le Chapitre 5 du même ouvrage dans lequel il présente la mondialisation sous un jour assez positif, sous la forme d'une "Globalsation digitale"

"The digital economy, in its infancy, during the third wave of globalization, has become a force to reckon with through e-commerce, digital services, and 3D printing." ("Stakeholder Capitalism" p. 107)

 ("L'économie numérique, à ses débuts, lors de la troisième vague de mondialisation, est devenue une force avec laquelle il faut compter grâce au commerce électronique, aux services numériques et à l'impression 3D.")

Quelques lignes plus loin, Klaus Schwab se montre moins positif lorsqu'il  ajoute:

"At the same time, a negative globalization is expanding too, through the global effect of climate change and the spread of viruses"

 ("Dans le même temps, une mondialisation négative se développe également, à travers l'effet global du changement climatique et la propagation des virus".)

Il est regrettable que, au sujet de la globalisation, la prise de position du Professeur reste plutôt timide et qu'il ne reconnaisse pas explicitement qu'il s'agit d'un phénomène dont les conséquences sont dramatiques pour une grande partie de la population mondiale : la globalisation a amélioré les conditions de vie d'une partie de la population et même permis l'émergence d'une classe moyenne dans les pays les moins avancés mais elle a aussi des effets néfastes en ce qu'elle tend à aligner toutes les économies du monde sur le plus petit commun dénominateur: celui des Etats en voie de développement.