CSR Projects for our Stakeholders
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UNE MAISON POUR CHAQUE POLLINISATEUR
Nous sommes heureux de présenter dans ce document le projet destiné à la protection des pollinisateurs en France, en collaboration avec nos partenaires (association MonAsia, Youth and Environment Europe, commission Européenne) qui ont contribué à la création de cette initiative.
L'épanouissement des populations de pollinisateurs sauvages constitue une condition essentielle pour la création d’espaces verts et d’écosystèmes urbains sains et résilients. Ils assurent des services de pollinisation vitaux. Au total, 75 % des principales cultures vivrières du monde et 85 % des plantes sauvages dépendent des insectes pollinisateurs. Outre les avantages que les pollinisateurs représentent pour l’agriculture et l’environnement, de nombreux secteurs de la société bénéficient également de leurs services, de façon directe ou indirecte, notamment les domaines de la santé et de l’industrie. Ils contribuent à la stabilité des services de pollinisation au fil du temps et assurent la diversité végétale. Toutefois, de nombreuses études scientifiques indiquent que les populations de pollinisateurs sauvages (abeilles, syrphes, mites, papillons et coléoptères) connaissent un déclin significatif dans toute l’Europe depuis quelques décennies. Or, ces tendances impliquent un besoin urgent d’action en matière de conservation. Les villes peuvent constituer un important refuge pour de nombreux insectes pollinisateurs, qui y trouvent des sites de butinage et de nidification, des plantes alimentaires pour les larves et du nectar, pouvant exister en moindre quantité sur les terrains agricoles ou dont la gestion y est moins intensive. Par conséquent, ils ont un rôle très important à jouer. Les collectivités locales (y compris les politiciens et les décideurs) et leurs employés (aménageurs, paysagistes, gestionnaires de l’occupation du sol, entrepreneurs, développeurs et jardiniers) ont tout ce qu'il faut pour faire avancer la conservation des pollinisateurs sauvages.
Différentes études ont démontré que certaines populations d’abeilles indigènes sont plus abondantes et plus diversifiées dans les zones urbaines que dans des paysages urbains plus hétérogènes.
Les insectes pollinisateurs peuvent prospérer s’ils disposent, à proximité et à la bonne saison, des ressources dont ils ont besoin à tous les stades de leur cycle de vie. Or, les petites actions peuvent engendrer de grands bénéfices pour les pollinisateurs dans les villes. Le capital financier, humain et technologique des villes forme un bon terrain d'essai pour la mise au point de solutions créatives visant à attirer les pollinisateurs. Les villes offrent également de nombreuses opportunités de recherche afin de comprendre ce qui est efficace à différents endroits. Il est essentiel de répertorier les sites et de surveiller l’impact des efforts de conservation, afin que les résultats puissent être validés, améliorés, et transmis parmi les partenaires et experts. Les villes peuvent ainsi recommander des pratiques transférables qui pourraient aider les décideurs à différents niveaux de gouvernance dans d’autres villes.
NOS PROPOSITIONS
- Installer des panneaux permettant d'identifier les habitats favorables aux pollinisateurs sur le territoire des collectivités locales, par exemple pour expliquer pourquoi les régimes de tonte ont changé, et éviter ainsi les impressions négatives associées à des prairies qui n’ont pas l’air entretenues.
- Centrer les efforts d’éducation sur les jeunes pour façonner une nouvelle génération fortement sensibilisée, instruite et responsable face au sujet des pollinisateurs.
- Collaborer avec les crèches, les écoles maternelles et les écoles primaires pour encourager la sensibilisation de leurs élèves et pour leur créer des environnements plus sains. La production de matériel pédagogique et la mise en œuvre de programmes éducatifs impliquant les pollinisateurs (journées des sciences naturelles, visites scolaires de jardins communautaires ou plantations de jardin respectueux des pollinisateurs avec les élèves) peuvent aider à favoriser l’apprentissage dès le plus jeune âge.
Cette Initiative définit des objectifs stratégiques et un ensemble d’actions que l’Union européenne et ses États membres doivent entreprendre afin de faire face au déclin des pollinisateurs au sein de l’UE, et aussi afin de contribuer aux efforts de conservation à l’échelle mondiale. Ces recommandations contribuent à l’Action 6, qui vise à améliorer les habitats de pollinisateurs dans les zones urbaines et le paysage global.
Le déclin des populations d’abeilles est avéré ; et ce avec, pour cause première, la destruction et le morcellement des habitats. Différents aménagements peuvent être faits pour favoriser la nidification des abeilles sauvages. L’une des meilleures options est un hôtel à insectes.
Les hôtels à insectes sont des structures en bois remplies de bûches percées, tiges creuses, tiges à moelle tendre et terre sèche, destinées à accueillir la nidification de diverses espèces d’abeilles sauvages.
L’orientation de ces hôtels (face aux vents dominants ou contre, et avec des ensoleillements variés) est primordiale car les abeilles ont besoin de chaleur pour leur activité et leur développement.
Pour la construction des hôtels à abeilles, l’estimation est délicate puisque la fabrication dépend du modèle retenu et du site où doit avoir lieu la livraison (accessibilité par un poids lourd pour la livraison du module monté sur site ou non accessibilité par un poids lourd et, dans ce cas, le montage se fera sur site).
Les fourchettes pour les coûts sont très variables car ces derniers dépendent des fournisseurs potentiels, de la possibilité de construire en interne de la collectivité certains éléments ou du besoin de les sous-traiter. Mais nous disposons de budgets suffisants afin d’installer et de maintenir l’hôtel à insectes.
L’association APA (Association Palais des Arts) peut accompagner le quartier pour la mise en place de l’installation d'un hôtel à insectes ainsi que pour fournir des panneaux d’informations qui présentent de bons supports de communication à l'attention du grand public.
Contact :
Association APA :
Président : Michel Durand
Coordinatrice APA, étudiante à Green Management School, ambassadrice des pollinisateurs de Youth and Environment Europe : Anastasiia Lutcenko
Tél.: 07 67 77 84 63
Site internet : http://apa-nice.fr
CORPORATE SOCIAL RESPONSIBILITY
RECOMMENDATIONS FOR A PORSCHE CLUB OF MONACO
ENVIRONMENTAL RESPONSIBILITY
Environmental social responsibility has become increasingly important in recent years due to ongoing climate crisis. CSR initiatives aim to reduce the negative impact of business on the environment. In the case of the automotive industry, CSR in this field can be implemented by reducing pollution and raw material consumption, as well as through environmental compensation.
PHILANTHROPIC RESPONSIBILITY
Another type of corporate social responsibility is supporting non-profit organizsations, as well as creating your own charities. Corporate social responsibility carried out in this way consists primarily of supporting charitable causes with a portion of the company's profits.
ECONOMIC RESPONSIBILITY
Corporate social responsibility also manifests itself in issues directly related to economics. This area combines four levels of social responsibility. It assumes that corporate social responsibility activities are intended not only to maximizse profits, but also to have a positive impact on the environment and society. The term specifically refers to the generation of revenue in accordance with applicable legal regulations.
Sustainable development is a key element of the Porsche Strategy, reducing CO₂ emissions across the entire value chain; using green energy in production facilities and offering hybrid and fully electric vehicles.
As a Porsche owner, there are a number of opportunities available to you, which you can use to offset your CO2 emissions and make a club a more diverse and welcoming environment to be for all, details of which are below.
Donations and charity
The Porsche Club of Monaco can make donations (contributions on a voluntary basis with no expectation of a consideration in return) ato achieve a positive impact in terms of our reputation and public perception.
Principle
The PC members can make monetary donations and donations in kind to support science and research, education, charitable causes, sports, culture and churches and ecclesiastical institutions. Donations should be granted only to recognized non-profit organizations or organizations that are authorized by special provisions to accept donations.
The granting of donations and sponsorship measures is permitted only in accordance with a transparent approval process.
The granting of donations must be transparent; the purpose, the recipient of the donation, and the donation receipt issued by the recipient must be documented and verifiable.
Environmental protection
The very nature of Porsche means that there are certain unavoidable CO2 The Porsche Club of Monaco is aware of its special responsibility toward the environment the aim of which is to provide a sustainable mobility.
PRINCIPLE
PC members seek a dialog with these players on future mobility concepts and on shaping ecologically sustainable development.
They should bear environmental protection in mind and use resources and energy economically and efficiently, make sure their activities have the smallest possible impact on the environment and that they comply with applicable environ- mental protection laws and regulations.
Their commitments should go beyond the racetracks, for example single-use plastics will be eliminated from our catering operations, and low-impact hotel stays will be adopted for every club member.
How to get involved
To make a positive impact,one should start from estimating their vehicle's CO₂ emissions and fund make a payment based on that figure
COMMITMENT TO SUSTAINABILITY
Commitment to change means taking innovative steps such as collaboration With Responsible Stakeholders:
Esso Card™ Eco Miles
Eco Miles is a combined project between WEX Europe Services, owner of the Esso Card™, and environmental conservation group WeForest, which allows Club members to make a difference with just a small monthly donation.
Via the scheme, Esso Card™ holders can choose to opt in to make a payment each month to fund tree planting, reforestation and other environmental community schemes around the world.
Recycling your battery
Porsche cars produce hybrid and e-hybrid Nickel Metal Hybride and Lithium-lon batteries as well as automotive batteries. As part of the sustainable scheme Porsche will take back, for free, waste industrial batteries for treatment and recycling. Waste automotive batteries will be treated and recycled from final holders e.g. garages, scrap yards, end of-life vehicle authorised treatment facilities, civic amenity sites, etc
Recycling your Porsche
Porsche Cars have partnered with Autogreen to provide a government approved national network of certified dismantling companies. They look after the environmentally friendly recovery of your car once it has reached its end of life.
Recycling electrical goods
Porsche are proud to be members of national Distributor Takeback Scheme and work with responsible retailers to reduce quantity of electrical goods going into landfill sites and help improve recovery and recycling rates. If you see a crossed out image of a wheelie bin on your electrical product, this is a reminder that it can be recycled and not put in a normal bin.
Innovative Sustainable Packaging (Porsche Store in UK)
Hospitality cups were replaced with a compostable and biodegradable alternative from Vegware, an award-winning global specialist in compostable food service packaging. These cups are made from renewable, low-carbon or recycled materials. Members could be encouraged to bring their own Porche cups to events and get complimentary drinks.We have many other plans to develop the Club further in a sustainable way and hope we can work together to keep moving PCM forward into the future.
Inspiring Example of the CSR : Lamborghini
- Approximately 330 tons of CO2absorbed by the Lamborghini Park since 2011
The Lamborghini Park in Sant’Agata Bolognese was developed in 2011 in collaboration with the municipality of Sant’Agata Bolognese and the universities of Bologna, Bolzano and Munich, with 10,000 oak trees planted. Studies show that in the intervening years, 90 tons of carbon equivalent to a total absorption of 330 tons of CO2 have been sequestered thanks to the park.
- Annual reduction of 2,000 tons of CO2thanks to a 14,600-square meter photovoltaic system, the largest in Emilia-Romagna
Created in 2010, Automobili Lamborghini’s photovoltaic system enabled a reduction of 2,000 tons of CO2per year. The installation covers an area of 14,600 square meters and is the largest integrated photovoltaic system in the industrial sector in Emilia-Romagna.
With 2.2 MW of power, it produces an average of 2,500,000 kWh of electricity per year, which is equivalent to the annual consumption of 530 apartments measuring approximately 100 square meters.
- A population of 600,000 bees and production of 430 kg of honey
Since 2016, the Lamborghini Park in Sant’Agata Bolognese has carried out environmental biomonitoring activity, which included the installation of an apiary composed of thirteen hives, with a total population of some 600,000 bees, of which 120,000 forage in the territory. Analysis of honey, wax and the bees themselves allows detection of environmental pollutants and is instrumental in controlling pollution in the environment surrounding Lamborghini’s production plant and the inhabited area of Sant’Agata Bolognese. In Automobili Lamborghini’s environmental biomonitoring station, three of the thirteen hives in the apiary are dedicated to producing honey. Each year, 430 kg of certified Lamborghini-branded honey are produced and distributed to employees as a Christmas gift.
- 56% of waste materials sent for recovery in 2020
In 2020, Lamborghini initiated the recovery of 56% of all the special waste produced by the production activity, thus preventing these materials from being sent to landfill or other disposal processes. In addition, during the year the company launched two circular economy projects that have allowed it to give a second life to certain production waste materials that, instead of being disposed of, are exploited to become new resources with benefits for the environment and society.
The part of carbon fiber that can no longer be industrialized is delivered to the Experis Academy technical institute in Fornovo di Taro, which reuses it for educational purposes, with the aim of training technicians to be experts in the processing of carbon fiber composite materials. The process waste is also used internally to create by-products such as souvenirs for customers and guests during events organized by Lamborghini.
The leather that does not pass quality controls and residual material that cannot be used due to its size or the presence of small natural defects, is given a new life by being transformed into small, customized leather goods. This activity was developed thanks to an agreement with the Cooperativa Cartiera in Marzabotto (province of Bologna), an organization that recovers leather and fabric by-products otherwise destined for the landfill. All the accessories derived from the waste materials are available exclusively in the Lamborghini Store in Sant’Agata Bolognese.
- District heating system capable of heating the equivalent of 156 apartments of 100 square meters each year
Automobili Lamborghini is the first company in Italy in the automotive sector to have a district heating system, which annually supplies 2,500,000 kWh of thermal energy, which is equivalent to the annual energy requirements to heat 156 apartments measuring 100 square meters. This system supplies hot water from a biogas-powered cogeneration plant located in Nonantola (about 6 km away). The hot water (at 85°C) produced by the plant is carried through underground pipes to the facility. Here, the thermal energy supplied is used for air-conditioning in the production departments and offices.
ORGANISONS ENSEMBLE LE QUARTIER DURABLE
Le secteur résidentiel représente 23,5 % des émissions de gaz à effet de serre en France.
La démarche ÉcoQuartier
La démarche ÉcoQuartier, portée par le Ministère de la Transition écologique, favorise de nouvelles façons de concevoir, construire et gérer la ville durablement.
Un ÉcoQuartier est un projet d'aménagement qui intègre les enjeux et principes de la ville et des territoires durables.
Exemple à suivre :
Pour la première fois de son histoire, le quartier de la Défense,à Paris, a établi l’an passé son bilan carbone. Résultat ? Alors qu’il ne concentre que 42 000 âmes à l’année, celui-ci a la consommation d’une ville de 130 000 habitants. A quelques mois de l’entrée en vigueur de la loi Elan – ou décret tertiaire, qui impose aux acteurs publics et privés de réduire la consommation énergétique de leurs bâtiments de 40 % d’ici 2030 – Paris la Défense a décidé d’agir.
Concrètement, les salariés des tours seront invités à éteindre la lumière en sortant des bureaux, signaler les fuites ou problèmes de surconsommation. Mais, les vraies économies sont ailleurs. « Ce qui consomme le plus sont les systèmes de production de froid, de chaud et la ventilation, reconnaît Mathias Pattein, responsable environnement pour Allianz, participant au concours. Après, on ne joue pas trop sur les températures car on sait que dans la minute, on a des réclamations. Il vaut mieux affiner les réglages ». En moyenne, les participants au concours Cube parviennent à réduire de 15 % leur consommation.
Notre Objectif :
L’objectif du quartier Palais Des Arts . de tendre vers un bilan carbone neutre pour les bâtiments et l’espace public.
- La méthode a consisté à :
Poser des objectifs atteignables en matière de besoins énergétiques (chauffage, eau chaude, éclairage, équipements divers...) ; - Modéliser le fonctionnement du quartier sur ces bases et ajuster les objectifs jusqu’à tendre vers un bilan carbone neutre ;
- Traduire les objectifs en termes d’exigences environnementales s’imposant aux constructeurs et gestionnaires ;
- Rassembler les données et présenter le modèle de fonctionnement énergétique de quartier.
LE MANAGEMENT ÉNERGÉTIQUE
AGIR : obligation d’actions de réduction des consommations d’énergie;
ADAPTER : possibilité d’adapter les objectifs de consommation;
ATTESTER : déclarer les consommations annuelles et attester des résultats obtenus.
La possibilité d’adapter les objectifs de consommation (ADAPTER)
Pour rendre les objectifs de réduction des consommations réalistes, nous proposons:
- le respect de l’un des deux objectifs de consommation:objectif fixé de manière relative à une consommation énergétique de référence qui ne peut être antérieure à 2010 (moins 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050) ou objectif fixé en valeur absolue, en fonction de la catégorie d’activité ;
- la possibilité de moduler les objectifs sur la base d’une déclaration de l’intensité d’usage des activités exercées dans le bâtiment (ou partie de bâtiment) ;
- la possibilité de moduler les objectifs en fonction de contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales ;
- la possibilité de moduler les objectifs en fonction de contraintes économiques, lorsque le coût des actions est disproportionné :
Les principaux leviers pour l’action
Piloter le plan d’action : s’organiser et élaborer une stratégie
- Faire le point sur les actions de réduction des consommations d’énergie:
- recueil des audits (et si besoin les compléter)
- état des travaux réalisés ou programmés
- état des contrats d’exploitation (chauffage, ventilation, rafraîchissement...)
- état des actions de sensibilisation
- Déterminer les objectifs par bâtiment et les adapter au contexte:
- rechercher les factures (surtout si des travaux ou actions ont été menés depuis 2010) pour identifier les objectifs en valeur relative pour 2030, 2040 et 2050)
- identifier les surfaces détaillées de plancher par type d’activité (et sous activité)
- connaître les consommations actuelles et les situer par rapport aux objectifs (absolus et relatifs)
Mettre en place un plan d’action « Quartier Bas Carbone»
- Élaborer un plan d’action fiable (puis-je me fier à mon plan d’action pour atteindre les objec- tifs ? ce plan d’action est-il réaliste au regard des pratiques et de leur évolution? la responsabilité des actions entre propriétaire et locataire est-elle bien définie ?)
- Développer l’éco-responsabilité : consom’acteur
Prendre en compte l’impact de l’affichage sur l’image (valeur verte, éco-responsabilité, exemplarité)
Suivre, évaluer et rendre compte
- Mettre en place un plan de comptage de l’énergie
- Identifier les besoins de sous-comptage (recharge de véhicules électriques, forte puissance, répartition)
- Situer les consommations actuelles par rapport aux valeurs absolues (ratios)
- Saisir les consommations annuelles (ou vérification de cette saisie par un tiers habilité)
- Suivre les consommations par rapport aux objectifs
Lors de la phase d’occupation d’un bâtiment, l’enjeu principal est de maintenir dans la durée la performance carbone :
- suivre les performances environnementales du bâtiment (les consommations d’énergie et d’eau);
- impliquer les occupants dans la bonne utilisation du bâtiment et de ses équipements (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation...);
- planifier et anticiper les actions d’entretien et de maintenance et optimiser la durée de vie des éléments du bâtiment;
- pour les réparations, choisir des systèmes et des matériaux à faible impact carbone et peu consommateurs en énergie.
- La réhabilitation - un atout pour baisser l’impact carbone du secteur du bâtiment : choix des matériaux de rénovation (isolation, cloisons...) ayant un faible impact, chantier bas carbone, choix d’une nouvelle source d’énergie.
PREMIERES DEMARCHES
Diminuer l’empreinte carbone du logement et informer les habitants
Réduire l’empreinte carbone de votre logement passe par trois actions complémentaires :
- L’isolation thermique de la maison ou appartement. En renforçant l’étanchéité de l’enveloppe de votre logement, vous diminuerez vos dépenses énergétiques. Cela fera du bien à la planète et à votre porte-monnaie. Moins consommer, c’est aussi faire baisser sa facture d’électricité.
- L’entretien ou le changement de votre système de chauffage. Plus votre système de chauffage est efficace au niveau énergétique, moins il consomme.
- La régulation du chauffage en installant un thermostat connecté ou un gestionnaire d’énergie. Ce petit appareil permettra de faire coïncider les heures de chauffage avec votre emploi du temps. C’est un genre d’assistant personnel.
Ces actions sont à mener dans cet ordre. Pourquoi ? On peut faire un parallèle avec une casserole d’eau chaude sur le feu. Pour optimiser la cuisson, il faudra d’abord mettre un couvercle avant de gérer la puissance du feu. C’est pareil pour une maison. Afin de bien optimiser le chauffage, il faut d’abord minimiser les pertes d’énergie puis trouver un système de chauffage adapté.
En outre, pour faire baisser votre empreinte carbone, vous pouvez minimiser la consommation d’eau chaude en réglant le ballon sur le mode auto. Il ne s’allumera qu’en heures creuses. Vous aurez assez d’eau pour tenir la journée et vous ferez des économies sur la facture.
Enfin, pour diminuer la consommation d’énergie de cuisson, pensez à couvrir vos casseroles sur le feu. C’est 4 fois moins d’énergie consommée pour un même plat.
Il s’agit là de petits écogestes faciles à mettre en place. Il en existe des milliers d’autres. Pour savoir comment faire diminuer l’empreinte carbone de votre logement, nous vous proposons de faire un bilan carbone personnel.
Pour mesurer l’empreinte carbone d’un logement, le mieux reste de se reporter à l’étiquette climat du diagnostic de performance énergétique (DPE). Il s’agit des pièces obligatoires au moment de vendre une maison ou un appartement. Valable 10 ans, le DPE fait partie du dossier technique immobilier (DTI).
Comme l’explique l’Ademe, « l’étiquette climat quantifie le niveau d’émissions de gaz à effet de serre du logement. ». Elle complète l’étiquette énergie qui indique le niveau de consommation énergétique d’un logement. En général, elles vont de pair puisque plus un logement consomme, plus il aura tendance à émettre du CO2.
Ces étiquettes reprennent l’idée du système de notation anglo-saxon avec des notes allant de A à G, A étant la meilleure note et G la moins bonne.
Aujourd’hui, d’après l’Ademe :
- 14% des bâtiments présentent une étiquette énergie A, B ou C. Ils sont relativement peu énergivores ;
- 53,6% une étiquette D ou E. Ils sont assez gourmands en énergie ;
- 30,7% une étiquette F ou G. On appelle ces bâtiments des passoires thermiques.
Si vous n’avez plus le DPE ou si celui-ci a plus de 10 ans, il est conseillé de le refaire. Ce diagnostic coûte entre 100 et 250 euros environ. Êtes-vous prêts à faire une contribution pour sauver la planète ?
LES DEMARCHES A CONTINUER
L'outil principal qui permet d'évaluer l'impact carbone d'un matériau, d'un équipement, d'un bâtiment ou même d'un quartier, est la méthode de l'Analyse du Cycle de Vie (ACV), désormais obligatoire pour les bâtiments neufs, qui permet de comparer les performances de différents éléments.
"L’ACV est assez pratique pour évaluer tous les impacts environnementaux. Elle prend en compte les émissions carbone du bâtiment ainsi que la réduction des déchets, la pollution, etc.